RÉSUMÉ :
Pour une reconnaissance de la coparentalité
Aujourd’hui encore, l’« intérêt supérieur de l’enfant » consiste, pour la société et ses juges, à confier la résidence de celui-ci, en cas de séparation du couple, à un seul de ses deux parents, le plus souvent la mère.
Pourtant, tout le monde le reconnaît, la famille a changé, le rôle du père a évolué. Les parents biologiques ne sont plus les seuls à assurer la protection et l’éducation des enfants. Il y a aussi tous les « autres » parents, ceux qu’Éric Verdier propose de regrouper sous le nom de « coparents », et qui comprennent les « beaux-parents » (en cas de remariage), mais pas seulement. Or, ce « pas seulement » est souvent ignoré par la loi, ce qui engendre des problèmes innombrables et des souffrances inutiles.
Afin de rétablir l’équilibre coparental et d’éviter le sentiment d’humiliation de celui ou celle qui n’obtient pas la résidence de l’enfant, il convient de refonder la parentalité sur les valeurs essentielles que sont la clarté, le respect et l’équité :
– privilégier la résidence alternée et / ou favoriser le parent qui y est ouvert afin de prévenir l’« aliénation parentale » ;
– établir la clarté sur les origines, en particulier en cas d’accouchement sous X, de procréation médicalement assistée ou de recours à une « mère porteuse » ;
– respecter l’équité par l’extension de la définition de conjoint aux pacsés et aux concubins, ouvrant ainsi l’adoption aux couples de même sexe ;
– définir juridiquement un nouveau statut de coparent qui aille au-delà de la « délégation d’autorité parentale ».
Ainsi, l’intérêt réel de l’enfant sera-t-il enfin pris en compte.
Aujourd’hui encore, l’« intérêt supérieur de l’enfant » consiste, pour la société et ses juges, à confier la résidence de celui-ci, en cas de séparation du couple, à un seul de ses deux parents, le plus souvent la mère.
Pourtant, tout le monde le reconnaît, la famille a changé, le rôle du père a évolué. Les parents biologiques ne sont plus les seuls à assurer la protection et l’éducation des enfants. Il y a aussi tous les « autres » parents, ceux qu’Éric Verdier propose de regrouper sous le nom de « coparents », et qui comprennent les « beaux-parents » (en cas de remariage), mais pas seulement. Or, ce « pas seulement » est souvent ignoré par la loi, ce qui engendre des problèmes innombrables et des souffrances inutiles.
Afin de rétablir l’équilibre coparental et d’éviter le sentiment d’humiliation de celui ou celle qui n’obtient pas la résidence de l’enfant, il convient de refonder la parentalité sur les valeurs essentielles que sont la clarté, le respect et l’équité :
– privilégier la résidence alternée et / ou favoriser le parent qui y est ouvert afin de prévenir l’« aliénation parentale » ;
– établir la clarté sur les origines, en particulier en cas d’accouchement sous X, de procréation médicalement assistée ou de recours à une « mère porteuse » ;
– respecter l’équité par l’extension de la définition de conjoint aux pacsés et aux concubins, ouvrant ainsi l’adoption aux couples de même sexe ;
– définir juridiquement un nouveau statut de coparent qui aille au-delà de la « délégation d’autorité parentale ».
Ainsi, l’intérêt réel de l’enfant sera-t-il enfin pris en compte.
CARACTÉRISTIQUES :
Date de parution
ISBN
Type
Nombre de pages
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Nombre de pages
16/04/2016
9782845472051
kindle
224
9782845472051
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224